Francophonie: Réactions et sympathie

Article : Francophonie: Réactions et sympathie
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23 novembre 2016

Francophonie: Réactions et sympathie

La tenue du XVIème sommet de la francophonie à Madagascar a suscité beaucoup de débats, de désapprobations et de rumeurs auprès de la population malgache. Convaincue que rien ne peut être ni tout noir ni tout blanc, j’ai abordé trois personnes afin qu’elles puissent me livrer leurs ressentis sur les intérêts et opportunités de la Grand Ile quant à l’accueil de ce sommet.

Adama Ouane, administrateur de l'OIF

Adama Ouane, administrateur de l’organisation internationale de la francophonie, est confiant.

« C’est une sorte de preuve de la solidité institutionnelle du pays qui est passée par une crise assez profonde et une instabilité assez longue ».  Selon ce responsable, ce sommet marque le retour de Madagascar sur la scène internationale. « Cela suppose aussi qu’il y a à l’interne une consolidation des mécanismes de démocratie, de partage et d’engagement pour la construction d’un pays sur la base du thème de ce sommet qui est croissance partagée », ajoute-t-il.  Il expose que ce thème implique une prospérité partagée, un développement éco et socio-responsable. «La stabilité et la sécurité du monde dépendent en grande partie du partage des richesses et de l’attitude responsable par rapport au développement. »

Môssieur Njo, écrivain bilingue et artiste, déclare que le sommet est pour Madagascar une ouverture sur le monde.

« C’est très important surtout qu’on est en 2016 et le monde est très connecté ». Comme la langue française est dans le quotidien des malgaches depuis bien longtemps, ce serait quand même dommage de ne pas en profiter dans tous les sens du terme, renchérit-il.

Mireille Mialy Rakotomalala, responsable des activités en marge dans le cadre du XVIème sommet de la francophonie à la délégation générale

Mireille Mialy Rakotomalala, responsable des activités en marge dans le cadre du XVIème sommet de la francophonie à la délégation générale, est consciente que cette question  revient toujours et admet qu’il y a peut-être eu un manque d’information sur l’organisation du sommet.

Pour elle, c’est une fierté nationale que la Grande Ile organise le sommet. « Quand les chefs d’états prennent des résolutions, ce sont des résolutions, sur les problématiques de la société en générale ». Aussi bien le pays que les citoyens y trouvent leur compte. Elle cite par exemple la participation des artisans malgaches et les nombreuses activités en marge qu’ils organisent qui sont, selon elle, pour la mise en valeur du potentiel économique, culturel et environnemental de Madagascar.

Rappelons que le XVIème sommet de la francophonie se déroule actuellement à Antananarivo du 22 au 27 novembre.

 

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